Jean-Paul Julliand, réalisateur du beau documentaire « Dis Maîtresse » , sera présent le lundi 7 mars à 20h au cinéma Le Palace , à Equeurdreville puis le mercredi 9 mars à 20h30 au cinéma de Villedieu.
A l’issue de la projection, il échangera avec les spectateurs sur cette année scolaire qu’il fait partager avec de charmants bambins d’une école maternelle de Vénissieux.
“Conte pour enfants destiné surtout aux adultes, Dis Maîtresse ! raconte une belle histoire : une école maternelle…
Premier jour de l’année scolaire, la porte de la classe se referme. Les parents confient leur enfant pour la première fois à d’autres personnes. La caméra, elle, a le droit de rester.
Comme une petite souris, elle accompagne ces bambins, leur maîtresse et l’Atsem une année durant. Volontairement placée à hauteur des enfants, elle révèle de l’intérieur un monde inconnu : l’Ecole.” Jean-Paul Julliand
“Jean-Paul Julliand a filmé sa fille au travail, institutrice pour tout petits enfants.
École maternelle Anatole France, Vénissieux, dans la banlieue de Lyon. Partout ici, les voiles de femmes. Les enfants s’appellent Mamadou, Salman ou Médine. Ils n’ont pas trois ans. Pendant dix mois, nous les suivons. Les pleurs, tout d’abord. Le désarroi quand les parents s’en vont. Puis les câlins, la consolation, la douceur des enseignantes. Lentement, ils apprennent à partager, à prêter, à lire. Ils découvrent l’autre, chantent, dessinent, dansent. Ils grandissent ensemble. Portrait tendre et délicat de l’apprentissage républicain. ” Le Canard enchaîné
« Jean-Paul Julliand, professeur à la retraite et réalisateur, a suivi une classe d’enfants de moins de 3 ans dans l’école Anatole-France des Minguettes à Vénissieux, près de Lyon, en 2012-2013. Il filme enfants et adolescents depuis trente ans, avec une passion pour l’éducation non démentie. Et compte plus de 500 scènes en « situation d’enseignement ». Son credo : « Scolariser les enfants de moins de 3 ans des quartiers populaires est une graine, parmi des milliers d’autres, que l’on sème pour qu’un jour, peut-être, des événements comme ceux du 13 novembre ne se reproduisent plus. Bien sûr, ces graines, il faut les arroser. Des vents contraires peuvent venir les briser, les tordre, mais à travers son école, la France aura joué son rôle si on donne les moyens à ce type d’expérience d’exister et de continuer. » L’Humanité